Bayou Combo en concert aux journées du patrimoine à Condom

par Martine Omiécinski

Condom, le 18 septembre 2022

Dans le cadre des journées du patrimoine, à Condom, en l’église du Pradau devenue musée, le « swing et le blues » entre autres piliers du patrimoine jazz étaient à l’honneur ce dimanche.

Le « BAYOU COMBO » réunit cinq musiciens notoires de cette branche du jazz : Gérard SIFFERT : Trompette / Jean-Jacques RATIER : Clarinette / Valentin OUSTIAKINE : Guitare / Jean-Luc GUIRAUD : Batterie / Pierre-Luc PUIG : Contrebasse

Ces noms vous sont certainement familiers, Gérard SIFFERT est originaire de Condom, Valentin OUSTIAKINE sévit notamment à Toulouse en swing et jazz manouche, Pierre-Luc PUIG est un membre des « Haricots Rouges » (autre morceau de patrimoine). Tous ont joué dans différents groupes et se retrouvent régulièrement au sein du « BAYOU COMBO ».

L’atmosphère est détendue, les musiciens démarrent sur une version de « My walking stick » sous la houlette du jovial et efficace batteur Jean-Luc GUIRAUD

Suit « Keeping out of Mischief Now » balade de Fats Waller, Jean-Jacques RATIER, tout en finesse, excelle à la clarinette et Pierre-Luc PUIG fait parler à merveille sa contrebasse.

Puis « Louisiana » ce traditionnel de la Nouvelle Orléans nous immerge dans les bayous, retenons l’envolée soliste de Gérard SIFFERT à la trompette et le jeu magistral de Valentin OUSTIAKINE à la guitare sèche (façon banjo !). Le public est conquis

Retenons aussi parmi les autres morceaux joués :
« Parfum des îles » pour cette très chaloupée biguine traditionnelle antillaise (le patrimoine vous dis-je !) au jeu de trompette à la fois langoureux et swinguant ;

« Beale Street Blues » pour le solo de clarinette puis celui très travaillé de contrebasse, le son est superbe, si bien rendu par la belle acoustique de cette église pour laquelle Pierre-Luc PUIG ne tarit pas d’éloges (aucun micro, pas d’artifices, du son comme il en souhaiterait plus souvent dans les concerts)

« Stardust » pour le chant et l’apport à la guitare de Valentin OUSTIAKINE

« Somebody stoled my gal » pour l’énergie débordante et le solo intéressant aux balais puis aux mailloches du batteur Jean-luc GUIRAUD….Le public jubile !

Le premier rappel : « Saint James Infirmary » pour ce beau morceau bluesy ou chacun manie son solo avec brio, mention spéciale aux cuivres !