Catégorie : Chroniques de concerts

Festival Jazz Pourpre en Périgord 2025

Du brass band déambulant aux notes vagabondes d’un duo piano-voix, du blues du bayou à la soul d’Aretha Franklin, du « cool west coast » au hard bop et au funk, en passant par le swing et le boogie-woogie, le jazz manouche, le jazz fusion et l’acid jazz, le Jazz sera au cœur des 30 propositions musicales répandues sur 10 scènes dans les quatre coins de Bergerac et jusqu’à Lembras.
Une ambiance conviviale et festive du 16 au 25 mai, avec un week-end jazz à Lembras, trois apéro-jazz au N°7, au Rocksane et au Cloître des Récollets, le Village de la Place Gambetta avec ses deux scènes, ses 16 concerts, sa guinguette, ses restaurateurs et ses buvettes, le Centre Culturel pour le concert « Grande Scène » d’ Avishai Cohen.
Le programme de médiation culturelle comprendra des concerts commentés pour le jeune public scolaire à Lembras et à l’Auditorium de Bergerac, une conférence musicale sur « le langage de la batterie jazz » à l’Orangerie, une exposition multi-sensorielle peinture & jazz au Centre Culturel et le Village des artisans d’art sur la Place Gambetta.
Diversité des lieux et des musiques, diversité des 145 musiciens et musiciennes aux multiples horizons géographiques et artistiques, diversité du public, c’est tout ce que nous souhaitons pour notre Festival Jazz Pourpre en Périgord.
Programme complet sur jazzpourpre.com

Médéric Collignon et Christophe Monniot, pour la première fois réunis en duo acoustique… Une rencontre inédite qui promet, et qui s’annonce déjà comme un nouveau moment inoubliable de l’aventure Jazz à Dissay.

Cornettiste étourdissant, vocaliste virtuose, pétillant créateur, compagnon de route des plus grands, de Louis Sclavis à Andy Emler… Autant le dire : Médéric Collignon est l’un des artistes les plus ébouriffants de sa génération. Son dernier album -Arsis Thesis- s’est d’ailleurs vu décerner le « Choc Jazz Magazine ».

Polysouffleur exubérant, aventurier du son, catalyseur d’énergie, Christophe Monniot est l’atout indispensable de toutes les aventures de la scène française du dernier quart de siècle (Humair, Solal, Caratini et tant d’autres..).

Ils forment ici un véritable orchestre de poche, un tandem de choc, privilégiant l’improvisation et la créativité de l’instant.

Quand le meilleur saxophoniste de l’année* retrouve le trompettiste le plus titré de France (trois Victoires du Jazz notamment), cela donne une de ces raretés dont Jazz à Dissay a le secret.

Présenté dans le New York Times en 1994 comme « l’un des trente artistes appelés à façonner la trajectoire de la culture américaine au cours des trois décennies suivantes », le pianiste Jacky Terrasson a fait honneur à cette consécration en devenant le jazzman français le plus écouté sur les plateformes numériques.
« Moving On », le titre du nouvel album de Jacky Terrasson résume parfaitement les nouvelles aspirations « du plus voyageur des pianistes de jazz, un pianiste du bonheur » (Télérama). Après avoir été l’égérie des majors (Blue Note & Universal), c’est une nouvelle aventure de producteur d’artiste et un nouveau chemin que Jacky Terrasson décide de commencer en créant son propre label (Earth Sounds). C’est aussi, après 30 ans passés à New York, son choix de vivre à nouveau en France, le pays où il a grandi. Mais aussi de continuer à jouer régulièrement sur le continent américain, un subtil jeu de piste entre départ et retour dans les deux pays de sa double nationalité.
C’est aussi proposer deux séances d’enregistrement en trio (en France et à New York) pour un même disque avec de nombreux invités : les chanteuses Kareen Guiock-Thuram et Camille Bertault, l’harmoniciste Grégoire Maret, et les batteurs Billy Hart et Eric Harland.
Et enfin, assumer pleinement sa soif de réunir un prélude de Chopin avec un standard de jazz (Besame Mucho), d’inviter un oiseau enregistré à Bornéo qui devient un morceau (Edit Piaf), d’écrire et de composer de la musique pour ses amis (Are you follow me, mis en mots par Camille Bertault), pour ses envies (Love Light), ses voyages (AF 006) et pour être heureux (Happy de Pharell Willams comme un feu d’artifice réunissant presque tous les musiciens de l’album). Derrière chaque titre se cache une aventure, une histoire, de la profondeur, et l’envie de toujours vouloir profiter de la vie avec délicatesse.

Jacky Terrasson : piano
Sylvain Romano : contrebasse
Lukmil Perez : batterie