par Philippe Desmond.
Philippe Gaillot
« Cassistanbul »
Le pianiste-guitariste-bassiste-chanteur, percussionniste (!) Philippe Gaillot, né parisien, a roulé sa bosse toute sa vie, à Montréal, New-York, en Europe… Il a cotoyé aussi bien Jaco Pastorius que Mino Cinelu, Darryl Jones, Miles Davis, bien d’autres. Il s’est essayé à tous les styles commençant par le blues de Jimi Hendrix, le rock sophistiqué de Franck Zappa, celui plus électrique de Led Zep, la soul de James Brown puis le jazz. Premier album sous son nom en 1988 après deux albums de son groupe « Concept ».
Ce nouvel album résume un peu sa vie musicale avec cette fois un penchant pour le jazz, fusion plutôt, avec des influences diverses allant de Weather Report à Bach en passant par Miles Davis, Zappa… Pour célébrer ce melting pot musical rien de mieux que de s’entourer d’invités à la hauteur : Jacky Terrasson, Mike Stern, Stéphane Belmondo, Linley Marthe, Irving Acao, Pierre de Bethmann, Dominique di Piazza, Yoann Schmidt, Emmanuel Beer, oui, du très beau monde.
Le résultat, un album très coloré, riche et révélant ses trésors à chaque écoute. Les dix compositions originales de sa main nous font voyager au fil des arrangements le tout avec une production parfaite. Du grand art et personnellement une belle découverte.