Par Philippe Desmond.

24 septembre 2018

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Oxymore en apparence que ce titre d’album, Wing-Ding, la fête, associée au Blues. C’est le rythme de celui-ci qui est important dans un tempo médium ou assez rapide pour danser. Tout en écrivant ces lignes et en écoutant en même temps l’album, il m’est assez difficile de rester assis derrière mon clavier d’ordinateur, car ça swingue de chez swing ! Les danseurs présents dans les concerts du groupe ont d’ailleurs droit à une dédicace spéciale.

Nat King Cole, Jimmy Rogers ou encore Duke Robillard et d’autres sont de la fête dans le répertoire. Bravo à Flora pour les arrangements dynamiques de « vieux trucs sortis des tiroirs » dixit Hot Pepino.

Le swingtet, façon adroite de définir un groupe à géométrie variable, va du quartet de base formé de Flora Estel au chant, Hot Pepino au piano et au chant, Thierry Oudin à la batterie et Aurélien Gody à la contrebasse, à presque un big band avec guitares, Eddie Dhaini et Raoul Ficel, sax, Pierre Maury et Sacha Lay, et trompette, Jérôme Dubois, des valeurs sûres.

Cet ensemble respire la classe, l’élégance, celles-là même qu’il affiche sur scène où il faut vraiment aller le voir, l’écouter et donc danser. Ce swingtet est fait pour ça, un volet un peu oublié du jazz mais qui revient en force ces dernières années grâce aux nombreuses écoles de swing, rajeunissant ainsi un public qui en avait bien besoin.

C’est gai, ça pétille et ça fait surtout du bien.

Site web : www.floraestel.fr

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