par Dominique Legeay,
photos J-M Ducasse, Claude Periez (G. Mirabassi),
photos : Claude Periez (B.Bobenrieth)
photos : Patrick Peyroutet (K. Eastwood)

Jazz à Oloron les 29 et 30 juin 2019

L’art du trio avec brio

Ducasse mirabassi (19)

Giovanni Mirabassi

Giovanni Mirabassi ne fait pas exception, il fait partie de la lignée de pianistes italiens élégants, raffinés et cultivés à la scène ou dans la vie comme Enrico Pieranunzi qui était sur le festival l’année dernière ou Antonio Faraó.

Periez Mirabassi

Il propose un piano limpide, subtil, aérien accompagné à la contrebasse par son compatriote le talentueux Gianluca Renzi basé à New York depuis 12 ans et à la batterie par le surprenant cubain Lukmil Perez. La pratique du trio ils la maîtrisent parfaitement les spectateurs ont pu l’apprécier durant une prestation de presque deux heures, grazie a tutti.

Benjamin Bobenrieth en pays connu

Claude Periez Bobenrieth

Benjamin Bobenrieth

Il était normal et somme toute logique que Jazz à Oloron programme ce guitariste qui vient de sortir son premier album « Travels » sous le label Laborie Jazz. Pour l’anecdote il a été l’élève en cours d’histoire du président de l’association Christian Duturc. Natif d’Oloron, âgé de 31 ans il s’affirme en temps que leader avec virtuosité et maîtrise technique.

Claude Periez Benjamin

Entouré des musiciens de l’ex Big Ben trio et du violoniste invité Raphaël Tristan Jouaville, il propose un swing manouche qui a été très apprécié des spectateurs si l’on en juge par la longue séance de dédicace qui a suivi concert.

La contrebasse en classe Kyle

2019-30 Kyle Eastwood 02 Patrick Peyroutet

Kyle Eastwood

Malgré une valise égarée contenant du matériel arrivée juste à temps pour une balance longue et très minutieuse, le concert a pu débuter à l’heure. La salle était comble pour accueillir ce quintet dirigé par le longiligne contrebassiste américain. Dès que les cuivres attaquent on sent que ça va envoyer du lourd, style hard bop des années 60 par exemple. Après deux morceaux à la contrebasse d’une forme atypique dont “Soulful Times ”, Mister Eastwood dégaine la basse électrique pour plus de rondeur, comme sur son introduction de “Cinema Pardiso”.

2019-30 Kyle Eastwood01 Patrick Peyroutet

Quant les souffleurs s’éclipsent on retrouve un trio jazz classique et c’est pas mal non plus. Deux rappels dont le thème de “La Panthère Rose”. En transit à Oloron ce dimanche on a croisé Kyle Eastwood.