Charlier – Sourisse – Winsberg

« Le Monde à l’envers »

 

par Cédric Pichot

     Disque 1 :

Louis Winsberg guitare / André Charlier batterie / Benoît Sourisse orgue Hammond

     Disque 2 :

Les mêmes + voir détails sur le disque ou vidéo en bas d’article.

Label Gemini records : http://geminirecords.fr/

 

Quand trois amis décident à nouveau de se remettre au travail (même s’ils ne s’arrêtent jamais de travailler ),on sait que cela ravira nos oreilles….

Ils ne sont plus à présenter mais quand même laissez moi ce plaisir.

 – M André Charlier à la batterie ….professeur à l’Ecole des musiques Didier Lockwood.

 – M Benoît Sourisse à l’orgue Hammond …..professeur à l’école des musiques Didier Lockwood.

 – M Louis Winsberg à la guitare…professeur d’improvisation

Tous les trois membres entre autres de Sixun , Jaleo , Multiquarium big band etc …

Bref sur le papier cela en impose et à l’écoute cela rassure, membres de Sixun , Jaleo , Multiquarium big band etc …

Ces deux disques sont ce que l’on peut qualifier de disques miroir si l’on peut inventer le terme .

Le premier disque est joué en trio et servira les morceaux du disque suivant joués en plusieurs ensemble.

Donc dans un sens comme dans l’autre nous écouterons les mêmes morceaux, interprétés de manière différente…la tâche n’est pas aisée me direz vous mais là…respect.

Démarrage sur les chapeaux de roues avec une composition de Sourrisse/Charlier , morceau très dansant et chantant qui met dans l’ambiance direct… « l’indomptable afrobeat » est comme son nom l’indique entêtant…

La suite amènera d’une manière obligatoire vers un son tres années 70 teinté de jazz rock .

L’orgue Hammond est là présent, affirmé, sans retenue mais qui nous ramène toujours sur le thème , bref du grand art….la suite est de même facture.

Les morceaux s’enchaînent et gardent cette dynamique.

Quand l’orgue se fait trop présent la batterie prend sa revanche et ramène tout son monde sur cette mélodie si facile à capter…

Des morceaux plus personnels viennent enchanter ce premier disque, et la guitare de Winsberg se fait envoûtante, captivante .

Un texte de Louis Winsberg narré par Tcheky Karyo sur le sixième morceau vient intensifier l’écoute et nous plonge dans cette triste journée du 7 janvier 2015 , JE suis Charlie .

Et on redémarre le second disque là où on avait laissé le premier mais dans une une toute nouvelle interprétation, davantage de fioritures, d’instruments, les morceaux sont habillés de lumières, les voix se font accrocheuses, tout ça est très frais, tinté de musique brésilienne.

La suite s’écoute avec délectation et nous finissons le disque comme nous l’avons commencé sur un morceau très accrocheur en version grand ensemble….Enorme…

En bref deux heures de musique qui sont très homogènes, le fil conducteur est là ,nous aussi nous avons notre fil d’Ariane .

A mettre entre toutes les oreilles…