Auteur : Vince

Marmande ou Buenos Aires sur Garonne ?

16 octobre 2018 | Chroniques de Festivals |

Par Vince, photos Philippe Marzat. Jazz et Garonne 2018, vendredi 12 octobre 2018 Daniel Mille, « Cierra tus ojos » : Moins médiatisé que Richard Galliano, moins en vue que Vincent Peirani, moins « variété » que Lionel Suarez, le discret Daniel Mille est unanimement reconnu par ses pairs depuis des années ; une Victoire de la musique en 2006, plusieurs projets avec Nougaro et Barbara et des connexions avec le cinéma sont à mettre à son actif. Originaire de Grenoble Daniel Mille aurait pu choisir le ski ou le hockey sur glace mais heureusement il a choisi la musique, et dans la douceur...

Jazzaldia, La cour de re-création de Saint Sébastien : Collier, Glasper, Scott

02 août 2018 | Chroniques de Festivals |

Par Vincent Lacrampe-Camus, photos Alain Pelletier. San Sebastian, Plaza de la Trinitad 26 juillet 2018 21h00: Jacob Collier Quartet Jacob Collier : chant, basses, clavers, percussions, guitare Rob Mullarkey : basse Pedro Martins : guitare Christian Euman : batterie Pour sa première fois à Jazzaldia et sa première fois avec ce son quartet, Jacob Collier a enthousiasmé de sa fougue et de sa bonne humeur communicatives toute la plaza de la Trinidad. Ce concert (annoncé complet) devait être aussi une toute première fois avec Jacob Collier, pour beaucoup de spectateurs présents pour ce soir à Donostia. Qui a vu au moins une...

Respire jazz 2018, du monde, du jazz !

24 juillet 2018 | Chroniques de Festivals |

Par Vince, photos : Irène Piarou & Vince Chronique d’humeur d’une première fois au Respire Jazz, éco festival (Abbaye de Puypéroux, Sud Charente – Montmoreau) En pleine campagne charentaise, l’endroit est tout simplement magique. Loin de la moiteur électrique des stades russes, ce petit coin de campagne n’en est pas moins chaud en ce week-end de 1/8ème de finale. En cette fin juin (10eme édition du 28 juin au 1er juillet 2018), la météo est au rendez-vous et le soleil généreux en Charente. En lever de rideau, en pleine prairie et sans rideau de scène, Olinka Mitroshina, la petite poupée...

Jean-Michel Bernard plays Lalo Schiffrin avec Lalo Schiffrin !

14 avril 2018 | Chroniques de disques |

Tout le monde est capable de fredonner un air de Lalo Schiffrin. Mais si ! Mannix, Bullitt, Mission impossible… alors, vous voyez, c’est possible ! Ce qui est moins à la portée de tous, c’est de réinterpréter ces tubes et d’autres compositions moins célèbres du génial compositeur argentin, sans tomber dans la (bonne) variété ou le style big band façon cérémonie des Césars. Jean-Michel Bernard réussit donc ici le délicat exercice de la re-création et qui plus est, en présence du maître lui-même, invité sur 3 titres de ce généreux album (17 titres). Parmi les autres invités de marque, notons Philippe...

Bon vol avec Benjamin Petit – 5° sud

01 avril 2018 | Chroniques de disques |

Une véritable découverte… Et pourtant, Benjamin Petit (pléonasme) n’est pas tombé du dernier avion (oui, il parait que, lorsqu’il délaisse le saxophone il est pilote de ligne sur Boeing 737!). Sideman dans un registre plutôt pop et chanson aux côtés de Michel Jonasz ou Lionel Richie, Benjamin Petit, a aussi collaboré avec des musiciens majeurs de la scène jazz comme Flavio Boltro, Eric Legnini, Didier Lockwood, les membres de Sixun ou encore Nojazz. Autant dire que c’est éclectisme lui a certainement conféré assez d’idées pour composer un premier album avec le talent et la maturité d’un grand (sans mauvais jeu de mots). Entouré de Jerry Leonide (piano) Zacharie Abraham (contrebasse) et Francis Arnaud (batterie), il a enregistré chez André Manoukian à Chamonix. Sylvain Gontard apparait également au bugle sur 2 des 10 titres originaux de la galette. Le 11ème morceau, « Colchiques dans les prés » témoigne à la fois de l’espièglerie du personnage mais aussi de sa capacité à revisiter des mélodies. Ce personnage atypique livre une écriture pleine de détermination et d’énergie, des lignes mélodiques fines et subtiles et une bonne humeur qui s’entend dès les premières notes de ce disque. Bon vol à tous. Benjamin Petit – 5° sud French Paradox 2017 Signé...

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mai

22avr. - 17juinavr. 2221 h 00 minjuin 17Christina Rosmini en concert à Paris à la Divine Comédie le mardi jusqu'au 17 juinTous les mardi à 21h, à la Divine Comédie, Christina Rosmini en concert(avril 22) 21 h 00 min - (juin 17) 21 h 00 min La Divine Comédie, 2 rue Saulnier, 75009 Paris Organisateur: Christina Rosmini

29avr. - 24juinavr. 2921 h 00 minjuin 24Christina Rosmini en concert à Paris à la Divine Comédie le mardi jusqu'au 17 juinTous les mardi à 21h, à la Divine Comédie, Christina Rosmini en concert(avril 29) 21 h 00 min - (juin 24) 21 h 00 min La Divine Comédie, 2 rue Saulnier, 75009 Paris Organisateur: Christina Rosmini

3mai20 h 30 min- 23 h 00 minFidel FOURNEYRON”Oko”20 h 30 min - 23 h 00 min château d'Eymet, 24500 Eymet Organisateur: Maquizart

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Détails de l'événement

Oko est l’orisha qu’invoquent les Yoruba pour lui demander prodigalité, abondance et fertilité.
Fidel Fourneyron a choisi l’étude du panthéon yoruba (dont la vivacité dans la diaspora afro- acraibéenne est à la source d’une incroyable créativité musicale) comme axe pour nourrir son imaginaire et continuer à développer l’esthétique d’un retour aux sources du jazz.
Né de la rencontre entre les traditions mélodiques et rythmiques arrachées à l’Afrique et le langage harmonique européen, le jazz, pour Fidel Fourneyron, tre sa force essentielle de ses racines africaines.
L’idée de ce nouveau trio est de continuer en petite formation le travail initié en grand ensemble avec Que Vola, puis Bengue : une musique prenant la mélodie et ses appuis rythmiques comme point de départ pour le jeu collectf.
Dans ce trio épuré, sans instrument polyphonique, tout part de la rencontre entre les tambours et le chant. Tout en s’autorisant des mises en perspectives harmoniques et formelles puisées dans les musiques européennes contemporaines, c’est bien en creusant la terre que le groupe va puiser sa force.
Instruments telluriques par excellence, la batterie d’Antoine Paganotti et la contrebasse de Thibaud Soulas sont les fondations de la musique de Oko, sur laquelle plane le souffle chaud du trombone de Fidel Fourneyron.

Fidel Fourneyron : trombone
Thibaud Soulas : contrebasse
Antoine Paganotti : batterie