Édito
Le meilleur moyen de respecter et de soutenir les musiciens de jazz régionaux est de les programmer dans les festivals et de leur permettre de côtoyer la scène nationale. Plusieurs festivals le font déjà depuis longtemps pour notre plus grand plaisir et c’est ainsi que de nombreux musiciens, dont les lauréats du Tremplin Action Jazz, ont pu être présentés sur de nombreuses scènes au public de ces événements régionaux durant la période estivale, au public local, mais aussi souvent venu d’autres régions pour quelques vacances.
Voilà qui aura eu pour effet de prouver que la Nouvelle-Aquitaine est bien une terre de jazz où il fait bon vivre pour créer et bousculer quelques fois les traditions. Mais les choses ne doivent pas s’arrêter là, car les artistes ne mangent pas que pendant les trois mois d’été. Il faut donc, vous organisateurs, continuer à les faire découvrir au plus grand nombre d’amateurs, en favorisant leur programmation dans les nombreux lieux de diffusion, vous public, à les encourager, à apprécier leurs créations, en vous déplaçant dans tous ces clubs, bars, restaurants-clubs, tout au long de l’année. Ils ont tellement de choses merveilleuses à dire et à partager, et puis ça vous permettra de vous évader et de fuir la télévision avec ses pauvres et souvent affligeants programmes que je ne citerai pas, la liste étant trop longue. Et puis, le live, ça n’est jamais pareil, d’où l’intérêt.
Continuons à faire vivre tous ces lieux, à aller vers les musiciens pour leur dire que nous aimons ce qu’ils font, que nous les aimons tout court, pour le bonheur qu’ils nous procurent et partageons cela, tous ensemble. Et pensez à vous procurer leurs CD afin de prolonger tous ces bons moments passés en leur compagnie. Y a-t-il une vie après les festivals ?