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A la première écoute, on est tout de suite accroché par cette énergie « volcanique », marque de fabrique du groupe culte, et cette transe musicale qui réchauffe. Stella Vander assume d’ailleurs la filiation en participant à l’enregistrement de « l’île mystérieuse » .
Gilles Le Rest, dirige son équipage d’une main sûre à la batterie et aux compositions ; il revendique cependant un versant « solaire » notamment par l’écriture de textes en lange française.
C’est à ce voyage imprévisible que le public est convié ; des extraits de textes chantés ou parlés de Gilles Le Rest , de « l’île mystérieuse » de Jules Vernes, de« vendredi ou les limbes du Pacifique » de Michel Tournier, et encore plus surprenant de « Poésie nomade » de Michel Butor, apportent une poésie et une flamboyance bienvenue .
FHZ nous embarque pour un voyage imprévisible, faisant alterner des moments de plénitude paradisiaque (avec la voix étonnante de Marie-Caroline Revranche), à des éruptions volcaniques de cuivres, sans parler des riffs très « guitar hero » d’Alexis Delva.
« Coup de cœur » de l’équipe de TDJ, il est d’urgent de découvrir ce groupe injustement méconnu.

Oko est l’orisha qu’invoquent les Yoruba pour lui demander prodigalité, abondance et fertilité.
Fidel Fourneyron a choisi l’étude du panthéon yoruba (dont la vivacité dans la diaspora afro- acraibéenne est à la source d’une incroyable créativité musicale) comme axe pour nourrir son imaginaire et continuer à développer l’esthétique d’un retour aux sources du jazz.
Né de la rencontre entre les traditions mélodiques et rythmiques arrachées à l’Afrique et le langage harmonique européen, le jazz, pour Fidel Fourneyron, tre sa force essentielle de ses racines africaines.
L’idée de ce nouveau trio est de continuer en petite formation le travail initié en grand ensemble avec Que Vola, puis Bengue : une musique prenant la mélodie et ses appuis rythmiques comme point de départ pour le jeu collectf.
Dans ce trio épuré, sans instrument polyphonique, tout part de la rencontre entre les tambours et le chant. Tout en s’autorisant des mises en perspectives harmoniques et formelles puisées dans les musiques européennes contemporaines, c’est bien en creusant la terre que le groupe va puiser sa force.
Instruments telluriques par excellence, la batterie d’Antoine Paganotti et la contrebasse de Thibaud Soulas sont les fondations de la musique de Oko, sur laquelle plane le souffle chaud du trombone de Fidel Fourneyron.

Fidel Fourneyron : trombone
Thibaud Soulas : contrebasse
Antoine Paganotti : batterie

Place au jazz avec la musique éclatante et métissée de « Feux », le dernier opus du groupe bordelais, Theorem of Joy.

Emmené par le contrebassiste et compositeur Thomas Julienne, Theorem of Joy s’est rapidement imposé sur la nouvelle scène du jazz français. Dans la continuité de leurs précédents albums, les cinq personnalités du groupe s’unissent sous la bannière de la diversité pour proposer un jazz où se mêlent sonorités nord-africaines, envolées post-rock et saveurs suaves de la pop.
En première partie de cette soirée, vous pourrez écouter les étudiants de l’atelier jazz du Conservatoire de Bordeaux-Jacques Thibaud.

En savoir plus sur : https://theoremofjoy.com/fr/