- Oud/Percussions : Ziad Ben YOUSSEF
- Guitare : Yacine AMAROUCHENE
- Basse : Jasmin LJUTIC
- Piano/clavier : Stéphane CAZILHAC
- Derbuka/Bendir : Ersoj KAZIMOV
- Saxophone ténor/soprano : Édouard LHOUMEAU
Diwanimi cherche en permanence à forger une écriture improvisée. Cette quête paradoxale, qui se révèle une source intarissable d’images poétiques, est une errance volontaire à traver les mélodies traditionnelles centenaires, les compositions et l’improvisation débridée issue de l’esprit du jazz.
C’est un paradoxe qui permet de tisser une nouvelle géographie musicale susceptible d’accueillir les singularités des différents musiciens de Diwanimi.
Cette liberté potentielle proposée dans chaque structure fera qu’on ne « sort pas indemne » après chaque pièce et qu’on ne « traverse pas la rivière deux fois ». Diwanimi fait sentir le « Maqam oriental » mais il le mêle à une dissonance totalement différente, à un détour totalement libre. Ainsi, le Maquam se trouve porté dans d’autres territoires. Diwanimi est un permis de (dé)construire et d’expérimenter en toute liberté.
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Ziad Ben YOUSSEF | Pour ce joueur de oud l’intérêt et l’apprentissage de cet instrument ont débuté dans sa Tunisie natale auprès de maîtres locaux qui l’ontinitié au monde du «Maqam oriental», fondement de la musique orientale au sens le plus large (héritage égyptien, irakien, turc, arménien…).
Sa culture musicale a été forgée à l’écoute de frères Bashir, Ali Sriti, Farid Ghosn, Anouar Brahem, Saliha, Manolo Sanlucar, Sabicas et bien d’autres… Depuis, il cherche sans cesse à développer un parcours personnel lui permettant d’élargir les frontières de son instrument. Sa réflexion porte essentiellement sur les musiques improvisées et la signification des traditions aujourd’hui. www.ziadbenyoussef.com
Yacine AMAROUCHENE | Son univers s’ancre dans une approche intuitive des différents idiomes musicaux pratiqués. L’improvisation est partie prenante dans son travail. Ses premières armes se font en Algérie où il nait en 1975. Ses premiers instruments (de l’harmonica rouillé à une batterie improvisées à l’aide de cahiers et de coussins) témoignent de son approche personnelle. Il se forme l’oreille en dupliquant le maximum de sons qui l’entourent : de la radio à la télé
en passant par les cassettes à sa portée. A 17 ans, révélation ! Premier instrument sérieux : une guitare classique à 2600 dinars (26euros)
pour cadeau. L’attachement à cet instrument ne se démentira pas. C’est l’occasion de découvrir le monde par ses musiques et ses timbres de manière autodidacte. L’intérêt est boulimique : cassettes, disques, ouvrages, méthodes, traités, master-classes, concerts, jam
sessions (d’Alger à Bordeaux en passant par Paris). Ses prestations actuelles se déclinent sous diverses formes : musiques de reportages radiophoniques (eg «Bobigny Repeats»), autour de séquences filmées, autour de la danse, lors de Ciné-Concerts (Le Bonheur d’Alexandre Medvedkine).
Jasmin LJUTIC | Son intérêt pour la musique l’amène à jouer plusieurs instruments et à travailler sur différents styles. En 2005 il découvre la basse électrique puis en 2006 la contrebasse. Formé à la classe de contrebasse au Conservatoire National de Bordeaux. Il étudie la composition en temps réel du langage des signes pour les arts pluridisciplinaires, appelé le Soundpainting. Il développe une recherche pédagogique avec Mr Walter Thompson (fondateur du langage) et Mr Etienne Rolin (compositeur), l’improvisation et le concept d’improvisation structurée. Ce musicien compte déjà à son actif des disques enregistrés avec plusieurs formations : Wijdan (gnawa project), HB quartet (jazz débridé), Waters Edge… L’amour pour l’improvisation, les cultures traditionnelles, le plaisir du jeu, lui a permis de faire émerger des situations de rencontres et de mettre
en oeuvre des collaborations originales. Il a pu ainsi s’exprimer au travers de nouvelles formes d’expression sonores.
Stéphane CAZILHAC | Son début de parcours musical s’effectue avec le groupe de jazz/fusion bordelais Post Image avec qui il enregistre deux disques. Au gré des rencontres, il collabore à différents collectifs, différentes esthétiques allant de la musique contemporaine (la compagnie « ECLATS ») en passant par la musique improvisée avec la compagnie LUBAT d’Uzeste (où il met sur pied l’école du rythme et de l’improvisation à Uzeste) et la musique électroacoustique avec G.Kurtag. Après cette période d’exploration, il recentre son travail autour de la musique africaine, avec la musique sénégalaise de SOWWATT et le projet WIJDAN qui propose un métissage de la musique des Gnawas du Maroc. Le fil conducteur de la démarche de cet artiste reste le plaisir de découvrir les multiples formes que peut prendre la musique. Il est le compositeur principal et essentiel de Diwanimi.
ErsoJ KAZIMOV | Jeune percussioniste de Koçanij (Macédoine), Ersoj a commencé à l’âge de 9 ans à accompagner les grands solistes des Balkans : Amza Tairov (claviers), Ceko Demirov (clarinettiste de Koçani Or-chestar) et Marko Markovic (trompette)… Avec le Bahtalo Band formé en 2003 par Vinko Stepanov (accordéoniste de Koçani Orchestar), il enflamme les plus grands festivals de France comme Les Orientales, Le grand souffle, Les mondes Croisés, Les Nuits Métisses, Peuples des Balkans, Festival de Musiques Métisse… C’est lors d’une de ces tournées que Tosha Vucmirovic, clarinettiste de Slonovski Bal, le remarque et lui propose en 2005 d’enregistrer sur leur prochain album « Djumbus » dans le studio de Shantel à Frankfort. Depuis 2007, Ersoj vit en France et a complètement intégré le Slonovski Bal. Il joue aussi avec « Yashaa ! », un trio
parisien qui accompagne Bratch, Kamilya Jubran et bien d’autres artistes dans « Orient mon amour ». En 2010, il s’associe au nouveau projet Perrine Fifadji en enregistrant avec son trio. Riche de ses expériences en musiques du monde, il découvre l’univers du jazz avec Thomas Bercy,
puis Olivier Gatto et Shékina Rodz. En 2011 avec Band of Gypsies, il assure le pont rythmique entre les deux déferlantes Koçani Orchestar
et Taraf de Haïdouk. En 2013, il enregistre « Japam » avec Didier Ballan Jazz Ensemble.
Edouard LHOUMEAU | Il a commencé à étudier la flûte dans son village natal puis le piano dès son plus jeune âge. Il fût attiré par le son et le chant du saxophone à l’adolescence, et choisit le sax ténor à l’écoute de son premier disque de jazz, le « What’s new » de Sonny Rollins. Au fil du temps, il
construit son identité musicale en suivant 2 chemins parallèles et complémentaires : celui de la quête infinie de l’amélioration technique et celui de l’expressivité brute et fragile du son et de la mélodie. Dans des projets choisis ou créés au grès de ses intérêts esthétiques, il cherche à mêler les voix de ses instruments à des univers sonores disparates et singuliers. Entre jazz, musiques d’Afrique, d’Orient, musique de film, électro ou métal, sa curiosité l’amène à inventer un parcours transversal, tant humainement que musicalement.
- Diwanimi
Les informations et documents sont la contribution des artistes présentés. Merci de les contacter directement pour toute réutilisation de photos, teaser ou vidéos.